Rien n’agace plus Michèle Bernier que les «c’était mieux avant». Cette grande enfant entrée dans la soixantaine n’en peut plus des «quand j’étais jeune…» et autre formules nostalgiques. La seule chose qui importe à ses yeux, c’est le futur. C’est donc tournée vers l’avenir qu’elle entame sa troisième collaboration avec Marie Pascale Osterrieth, complice de longue date.
Des confessions touchantes sur ses heures de baby-sitting des petits-enfants aux critiques des publicités consuméristes, elle court d’un bout à l’autre de la scène, s’entoure d’accessoires savamment choisis et montre qu’il est bon d’entretenir sa forme pour savourer la vie. Elle qui ne peut se défaire de cette image de joyeux luron depuis tant d’années remplit son contrat. Un spectacle de l’optimisme qui irradie d’ondes positives.